Cabinet d’ostéopathie à Mougins pour les cervicalgies
Soigner votre cervicalgie avec Antoine Maisse
Après les douleurs lombaires, le motif le plus fréquent de « mal de dos » est la douleur cervicale ou cervicalgie.
En effet cette douleur peut rapidement devenir inconfortable au quotidien et même provoquer des maux de tête. La cervicalgie est une douleur ressentie le long des muscles s’attachant des épaules, du thorax et remontant le long des cervicales jusqu’à la base du crâne.
La plupart du temps on incrimine une contracture des muscles trapèze à l’origine des douleurs.
Pourquoi ai-je une contracture musculaire ?
Mais si l’on réfléchis au phénomène de contracture musculaire au niveau du corps, on voit qu’il se réalise lorsqu’un verrouillage articulaire et musculaire concomitant s’effectue dans une zone provoquant une compensation d’une autre zone du corps qui va elle aussi se contracturer provoquant des douleurs.
Les muscles du corps se contractent toujours de la profondeur vers la périphérie. Ainsi dans notre cas, les muscles les plus profond et qui font le lien entre l’épaule, le thorax et les cervicales sont les muscles scalènes.
Pourquoi ai-je mal le long des cervicales ?
Les muscles scalènes sont divisés en trois parties :
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- Le scalène antérieur
- Le scalène moyen
- Le scalène postérieur


Tous trois s’attachent sur les 2 premières côtes du thorax et vont remonter le long des vertèbres cervicales au niveau de leurs transverse. Leur action étant la mobilité cervicale dans les rotations et ils participent aussi à la respiration profonde en élevant les deux premières côtes.
Lorsqu’ils vont se contracturer, en réponse à un blocage (des côtes supérieures, vertèbres dorsale haute, ou cervicale) lié à un stress physique ou émotionnel, les douleurs vont être ressenties de l’épaule, le long des cervicales jusqu’à la base du crâne. Les rotations cervicales sont limitées du même côté de la douleur et, la contracture faisant monter vers le haut les premières côtes, on a l’impression d’avoir un trapèze dur « comme du béton ».
Syndrome du défilé des scalènes
Si on laisse cette contracture persister le patient peut même décrire des fourmillement (paresthésie) le long du bras jusque dans les bouts des doigts avec une sensation d’étau dans l’épaule concernée.
Cela est dû à la contracture des scalène de façon trop prolongé ou trop forte qui va faire remonter la première côte et comprimer le passage du plexus brachial nerveux créant une névralgie cervico-brachiale fonctionnelle. Cela s’appelle le Syndrome du défilé des scalènes.
Que faire pour soulager les douleurs cervicales ?
Il est donc nécessaire afin de pouvoir créer une décontraction durable au niveau cervicales de manipuler la zone dorsale, thoracique ainsi que cervicale et en particulier travailler la mobilité des premières vertèbres dorsale et dernière vertèbre cervicale (C7,D1,D2) en correspondance avec les premières côtes (K1,K2) afin d’obtenir un relâchement tissulaire des muscles scalènes et donc par induction des muscles trapèzes.
Ainsi avec ces manipulations le patient devrait retrouver de la mobilité assez rapidement dans les rotations de la tête et les douleurs vont diminuer.
En appliquant du chaud (bouillotte, baume du tigre…) 20 minutes toute les heures, en s’hydratant correctement et en réalisant quelques exercices de mobilité au niveau de la cage thoracique et des cervicales, les douleurs disparaitront dans les deux à trois jours suite à la consultation.
N’hésitez donc pas à consulter votre ostéopathe en cas d’apparition de douleurs cervicales pour ne pas laisser s’installer des blocages et des contractures affectant votre confort au quotidien qui pourraient s’aggraver avec d’autres symptômes comme des maux de têtes ou pire une névralgie cervico-brachiale.
En conclusion les douleurs cervicales sont souvent reliées à des stress émotionnel et/ou physique qu’il ne faut pas prendre à la légère. Il ne faut pas hésiter à venir consulter votre ostéopathe rapidement, même si vous n’arrivez plus à tourner la tête, car il vous permettra de retrouver de la mobilité, diminuer la douleur et faire en sorte que cela ne s’aggrave pas.